Jacques le Fataliste , diderot

Jacques le Fataliste nous raconte les aventures et les conversations de deux cavaliers, Jacques et son maître, alors que les deux hommes cheminent vers une destination inconnue. Les conversations seront constamment interrompus par une série d'aventures ...

Oeuvre assez courte de Diderot ( elle fut publiée en 1796), elle est aussi une pure oeuvre philosophique qui nous invite à reflechir sur la possibilité ou non d'un eventuel destin....

Je l'ai étudié en 1ère année de fac et j'avais bien aimé. Par contre il faut suivre parce que les récits enchâssés sont légion ! lol. Je ne me rappelle plus très bien de toutes les péripéties mais je me rappelle que j'avais particulièrement aimé la fin.

c'est vrai que tout va assez, vite, il ne vaut mieux pas s'endormir dessus, sinon, on n'y comprend plus grand chose !

Oh là là, je ne suis vraiment pas d'accord et je pense aussi que trois choses distinctes sont mélangées :

1/ Tout est écrit : rien de ce que nous pourrons faire n'y changera quelque chose

2/ L'optimisme consiste à croire qu'on peut y changer quelque chose.

3/ Ceux qui pensent le contraire sont des cons.


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1/ Je pense qu'au contraire nous sommes tous dotés d'intelligence, d'une volonté et d'une détermination propre et que celà nous permet de faire des choix de vie, de prendre des décisions sur ce que nous voulons être et sur ce que nous voulons faire. Bien sûr, nous ne sommes pas maîtres des accidents de la vie (maladie, deuil, accidents, catastrophes). Je reconnais aussi que ce mode de pensée s'applique plutôt à nos sociétés 'riches' et en paix. Quand on naît dans un pays ou règnent la famine et/ou la guerre on n'est pas maître de grand-chose.
Penser qu'une 'puissance indéterminée' a déjà tracé notre destin quelque part c'est se dédouaner de responsabilité, de choix, de décisions qui nous sont propres. Nos destins peuvent être multiples et dépendent de nos choix ou de nos non-choix - dans une certaine mesure bien sûr, puisque nous sommes façonnés par notre enfance et parfois limités par notre environnement.
Cela doit être pénible d'avoir l'impression de subir sa vie.

2/ L'optimisme aveugle est imbécile, mais c'est comme le pessimisme aveugle.

3/ Penser que les autres sont des imbéciles parce qu'ils pensent différamment c'est se priver de la richesse qu'ils peuvent nous apporter. Cela s'appelle aussi de l'intolérance.

Merci pour ce post Jaquou, il m'a touchée et m'a fait réagir d'une façon épidermique. Preuve que sans y avoir pensé particulèrement auparavant, ce sujet est important pour moi.

domreader a écrit:

2/ L'optimisme aveugle est imbécile, mais c'est comme le pessimisme aveugle.

J'ajouterais qu'il existe un "pessimisme facile", alors qu'avec l'optimisme, je n'en suis pas sûr.
Je pense que l'optimisme est une force de vie.

Les gens optimistes ont la force de s'auto-préserver. Je trouve que c'est une forme d'intelligence.

Les pessimistes ont peut-être une vision plus acrue et profonde des choses, mais si celle-ci ne les mènent pas aux bonheurs, alors je trouve qu'ils manquent d'une espèce d'intelligence, une intelligence pratique, qui pense au bien être de l'esprit et à son bonheur.

il est au programme de terminale L lannée prochaine

Mais toi, Jaquou, quel est ton opinion sur l'origine des pathologies des patients que tu cites, de leur malédiction ?

Je viens de le prendre à la biblio, il faut que je l'attaque...