La Poursuite du bonheur de D. Kennedy

Résumé :
Kate, la quarantaine caustique et désenchantée, assiste à l’enterrement de sa mère, morte sans avoir dissipé certains non-dits. Là, elle est intriguée par la présence d’une élégante vieille dame qui l’aborde bientôt pour lui livrer l’histoire de sa jeunesse – récit gigogne qui nous fait basculer un demi-siècle en arrière.
Jeune femme indépendante, Sara gravite dans le milieu de la bohème artistique de Manhattan lorsque, au sortir de la guerre, une seule nuit d’amour bouleverse sa vie. Mais son meilleur ami reste son frère, jusqu’à ce que l’hystérie anti-communiste de la chasse aux sorcières accule au désespoir cet humoriste faussement désinvolte. Dès lors les rouages d’une tragédie intime vont s’enclencher…


Un seul mot pour cette magnifique histoire : Génial !
Et pourtant je n'ai pas vraiment la fibre romantique !
L'histoire de cette femme est incroyable (faite de drames plus qu'autres choses) et on est vraiment transporté dans cette époque bien que le thème principal, l'Amoûûûrrr ( ;) ), soit universel.
Quand on a commencé ce bouquin difficile de le lâcher ! Alors bien sûr, le style n'est pas exceptionnel mais tout repose sur l'intrigue, les rebondissements et la trame rondement menés !
Et bien que l'auteur soit un homme, il réussit bien à capter la confusion des sentiments qui souvent assaillent Sara, son personnage principal, à la suite de toutes les trahisons dont elle est victime de la part d'un homme qu'elle ne cessera pourtant pas d'aimer.

Tipims a écrit:

Et bien que l'auteur soit un homme, il réussit bien à capter la confusion des sentiments qui souvent assaillent Sara...

On peut penser que beacoup d'écrivains hommes ont réussi à créer des personnages féminins très convainquants, et inversement.

Wahou !
Ca me tente pas mal !!

Le note tout de suite pour ma prochaine descente à la bibli !!
Merci Tipims!

En fait si j'ai dit que "l'auteur, bien qu'il soit un homme blabla...", c'est parce que j'ai lu un roman de Nick Hornby, la bonté mode d'emploi, dont les critiques disaient :

Citation :

Hornby change de genre : ce quatrième roman est écrit à la première personne au féminin. Et ça marche formidablement bien en quadra anglaise, cet homme-là a tout bon. Non seulement il arrive à se glisser dans notre cerveau, mais, plus fin et plus fort, il épingle les tics masculins qui donnent à n'importe quelles femmes sensées des envies de meurtres.

Bon et bien à la lecture je n'étais pas vraiment d'accord avec eux, pour moi ce personnage féminin avait parfois des idées un peu trop "masculines".
Voilà pourquoi je n'ai pu m'empêcher de faire la comparaison, après j'imagine que c'est selon la sensibilité de chacun(e) et je ne doute pas que certains auteurs, homme ou femme, aient parfaitement réussi à retranscrire dans un roman, les sentiments du sexe opposé, comme ....la poursuite du bonheur par exemple ;)

Je n'ai lu qu'un livre de Douglas Kennedy, et j'ai vraiment trouvé qu'il écrivait de façon très agréable, il trouvait une histoire qui accrochait et qui se lisait vraiment avec plaisir, ce n'est pas un grand écrivain mais c'est vraiment bien ce qu'il écrit - des romans de bonne qualité, même si on ne peut pas les qualifier de littéraires. Je lirai sûrement celui dont tu viens de nous parler, les histoires de femmes incroyables me font toujours envie...!!