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 Une petite merveille.

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2 participants
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Guilhem
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MessageSujet: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 1:32:21

Que j'ai trouvée dans mon grenier. Un manuel d'histoire de france datant de 1880.

Classement par périodes de règnes, ici nommées "races"
Première race, les mérovingiens, seconde les carolingiens, viennent ensuite les capétiens, ceux ci étant divisés en branches, valois, valois-orléans valois-angoulême, bourbons.

Chaque Roy est traité selon l'importance et l'impact historique de son règne (un tiers de page pour Childéric 1er, 5 pages pour Clovis, c'est tout dire.)

A chaque Roy, des faits historiques et des anecdotes qui s'y rapportent.

J'vous en mettrais des extraits si vous voulez, le scanner, j'tenterais, mais pas des masses envie de l'abimer vu le grand âge et l'utilité que j'en ai encore aujourd'hui.

Les côtés pratiques: On se retrouve facilement, la lecture est (toujours) aisée et compréhensible, les récits fourmillent d'anecdotes, chaque chose est à sa place et on est en rien perturbé comme dans des dictionnaires ou encyclopédies classiques (ordre alphabétiques) grâce au merveilleux ordre chronologique qui manque souvent à celles d'aujourd'hui.

Les côtés moins pratiques: Le parti prit, le livre étant écrit par un éclésiastique, le côté Bonapartiste.

Mais au final, j'adore et je la relis toujours avec autant de plaisir.

Donnez moi le nom du premier roy qui vous passe par la tête (même un pas spécialement connu. Ou mieux, un pas connu y'a souvent moins à recopier :roll:) Je vous en donne l'extrait. wéé
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 13:48:36

Ok ! Chiche : Philippe Le Bel gné?
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caroline
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caroline


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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 14:14:11

louis ix!!!!!!
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Guilhem
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 15:24:27

Philippe le Bel et ses trois fils.
(1285-1328.)

Philippe IV, dit le Bel, 1285-1314. Règne 29 ans.
Reine: Jeanne de Navarre.
Philippe IVn surnommé le Bel à cause de sa beauté, avait 17 ans quand il succeda à son père, Philippe le Hardi. C'était un prince habile et entreprenant, mais sans bonne foi. Par son mariage avec l'héritière de la Navarre et de la Champagne, il réunit ces deux provinces à la couronne.

Guerre contre l'Angleterre. 1297. - A l'occasion d'une querelle survenue entre quelques marins des deux nations, la guerre éclata entre Philippe IV et Edouard 1er, roi d'Angleterre. Mais le pape Boniface VIII réconcilia les deux adversaires, et, pour garantie de la paix, une fille de Philippe épousa le fils d'Edouard. Nous verrons bientôt que ce mariage, en donnant aux rois d'Angleterre des prétentions à la couronne de France, devint une source de guerres et de crimes.

Guerre contre la Flandre. 1300 - 1305. -Les Flamands, peuple industrieux et riche, avaient aidé l'Angleterre contre la France. Au moment de la paix, leur comte, effrayé, vint faire hommage de sa province à Philippe le Bel, et la Flandre fut réunie au domaine royal. Toute la cour alla visiter la nouvelle conquête. Lorsque la reine Jeanne entra à Bruges, les femmes des bourgeois montrèrent dans leur toilette tant d'or et de bijoux, qu'elle se sentit blessée dans sa vanité de femme: Je croyais, dit-elle, qu'il n'y avait qu'une reine en France, j'en vois six cents. Malheureusement le gouverneur que Philippe laissa en Flandre se montra dur envers les vaincus. Un tisserand et un boucher se mirent à la tête des mécontents; à Bruges seulement 3000 Français furent égorgés. Pour venger cette injure, Philippe envoya une brillante armée sous la conduite de Robert d'Artois, neveu de Saint Louis. Retranchées près de Courtrai, derrière un fossé bourbeux qu'elles avaient recouvert de branchagesn les milices flamandes attendirent bravement leurs adversaires. Les chevaliers francais fondirent sur ellesavec leur impétuosité habituelle, et, ne voyant pas le fossé, ils s'y entassèrent les uns sur les autres. Les Flamands n'eurent plus qu'à les percer de leurs longues lances ou à les assommer à coups de maillet. Robert fut tué, et avec lui la fleur de la chevalerie et 20 mille hommes de troupes. On appela ce combat désastreux Journée des éperons, parce que 4000 paires d'éperons dorés, dépouilles d'autant de seigneurs francais furent ramassés sur le champ de bataille et suspendus dans la cathédrale de Courtrai (1302).
Deux ans après, le roi de France en personne, à la tête d'une nouvelle armée, attaqua les Flamands à Mons-en-Puelle, et leur infligea une sanglante défaite. Il croyait les avoir abattus ; mais à quelques jours de là il vinrent aussi nombreux lui demander une nouvelle bataille : Il pleut donc des Flamands ! s'écria le roi. Au lieu de combattre encore, il préféra leur accorder une paix honorable, et se contenta de garder les villes de Douai et Lille (1304).

Démélés entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII. - Philippe le Bel, qui était avide d'argent, ne reculait devant aucun moyen pour s'en procurer. Il fit falsifier les monnais, et accabla ses sujets d'impôts, sans épargner même le clergé. Or, d'après l'usage du temps, le roi ne pouvait lever d'impôts sur le bien des églises sans le consentement des évêques. Boniface VIII lui envoya l'évêque de Pamiers pour lui faire des représentations. Ce prélat, dépassant les ordres qu'il avait reçus, parla au roi sans ménagements, et celui-ci le fit juger et emprisonner comme rebelle. Aussitôt le pape lança contre Philippe une bulle d'excommunication; la bulle fut brûlée par ordre du prince. Pour s'assurer de l'appui de son peuple, Philippe convoqua alors une assemblée composée du clergé, de la noblesse, et des principaux bourgeois ou députés envoyés par les communes. Cers derniers formaient le tiers-état, ou troisième ordre de citoyens, et l'assemblée prit le nom d'Etats du royaume, ou Etats-Généraux. Les Etats réunis à Notre-Dame de Paris déclarèrent juste la cause du roi et approuvèrent sa conduite; le pape répondit en excommuniant tout le royaume et en déliant les Français de leur serment de fidélité envers Philippe, l'irritation était au comble. Guillaume de Nogaret, envoyé du roi de France, accourt en Italie; il s'adjoint un seigneur romain, nommé Colonna mortel ennemi du pape, et tous deux, assistés de quelques centaines d'hommesd'armes, surprennent Boniface à Anagni. Ce vieillard de 86 ans ne montra aucune faiblesse. Il se présenta aux meurtriersrevêtus de ses habits pontificaux, la tiare en tête, tenant la croix d'une main et de l'autre les clefs de saint Pierre. Comme i lrefusait d'abdiquer, Colonna le frappa à la joue avec son gantelet de fer ; il l'aurait même tué, si Nogaret ne l'en eût pas empêché. Cet attentat fut suivit de l'emprisonnement du pape, qui demeura trois jours sans nourriture. A la fin les habitants d'Anagni le délivrèrent et chassèrent les Français de la ville. Mais Boniface mourut, un mois après, des suites de ces mauvais traitements (1303). - Un de ses successeurs, Clément V réconcilia avec l'Eglise le roi et ses sujets ; il vint même demeurer en France, dans la ville d'Avignon, qui appartenait au Saint-Siège (1306).

Abolition des Templiers. - Les Templiers, ou chevaliers du Temple étaient un ordre religieux et militaure, institué au commencement des croisades pour défendre les chrétiens de la Terre Sainte contre les Sarrasins. On les appelait ainsi parce qu'ils occupaient à l'origine une maison située près du temple de Jérusalem. A la fois religieux et soldats, ils partagaient leur vie entre les exercices de piété et le maniement des armes. Ils rendirent longtemps de grands services aux chrétiens d'Orient, et leur nombre s'accrut ainsi que leurs richesses. Mais ces richesses les corrompirent et leurs relations avec les infidèles introduisirent parmi eux des doctrines et des pratiques abominables. Ils étaient déjà décriés dans l'opinion, lorsque enfin le mystère de leurs désordres fut publiquement révélé. Deux d'entre eux firent des aveux, et Philippe IV ordonna l'arrestation de tous les templiers du royaume et laé saisie de leurs biens. Le pape Clément V en interrogea lui-même un grand nombre, et reçut de leur bouche la preuve des principales accusations portées contre eux. En conséquence, il déféra l'affaire au concile de Vienne, et l'ordre fut aboli. Un certain nombre de Templiers périrent par le supplice du feu, entre autres Jacques Molay, grand-maître de l'ordre, qui, après s'être reconnu coupable, protesta en mourant de son innocence et de celle de ses frères (1314).

On a accusé Philippe le Bel d'avoir fait condamner les Templiers pour s'emparer de leurs richesses, et le pape de s'être prêté trop complaisamment à ses déssins. Mais d'abord one ne voit pas quel intérêt aurait eu Clément V à supprimer un ordre qui pouvait, s'il remplissait bien sa mission, rendre tant de services à l'Eglise. Quant au roi, sans doute sa cupidité bien connue put le porter à poursuivre les Templiers avec un zèle excessif ; mais il est difficile de penser que tous les corps savants, tout le clergé, les souverains étrangers, le pape et un concile soient tombés d'accord pour condamner des innocents. Il faut remarquer en outre que, en vertu d'un décret du concile de Vienne, les biens des Templiers furent donnés, non au roi de France, mais aux religieux de Saint-Jean de Jérusalem, appelés depuis Chevaliers de Malte. Quoi qu'il en soit, Philippe et Clément ne survécurent pas à ces exécutions, et le peuple regarda leur mort comme un châtiment du ciel.

Philippe mourut à l'âge de 46 ans, dans la 30ème année de son règne. Il laissait trois fils, qui régnèrent successivement après lui.
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Guilhem
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 15:26:02

J'ferais Louis IX plus tard, il est bien long aussi. ouf
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 16:39:02

Super Guilhem ! Merci ! C'est vrai qu'il est génial ton bouquin d'histoire, il se lit comme un roman. saute
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caroline
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 17:37:58

génial!!!!!
je trouve cela assez instructif du point de vue des mentalitées zt de la perception des choses à un moment donné..
très instructif!!!
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 18:46:08

Tu veux parler du paragrahe sur les templiers ?
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Enzo
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeMar 25 Oct - 23:12:34

J'ai acheté un manuel de géographie de 1910 et je suis sur l'acquisition d'un Atlas de 1906 et d'une encyclopédie en 12 volumes de 1908. J'ai acheté 35 euros sur ebay un Atlas allemand de 1936 et ma belle-mère m'a donné son "dictionnaire Larousse" de 1922... Je trouve que ce genre de livres étaient mieux à l'époque. Cela dit, ton manuel d'histoire à l'air vraiment bien.
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Guilhem
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitimeMer 2 Nov - 15:09:31

Il est au format de poche surtout, quand aux vieux livres ca coûte souvent très cher, donc j'en achète pas.

Mon grand père avait trouvé une encyclopédie du moyen âge, un bon gros livre, très bien conservé, mais pour 150 euros, boaf. géné
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MessageSujet: Re: Une petite merveille.   Une petite merveille. Icon_minitime

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