Le café de vos rêves.

A vous de l'imaginer!

Le café de mes rêves... euh...

J'aimerais bien qu'il soit plutôt cosy en restant toutefois design... Avec des fauteuils au lieu de chaises, et des petites tables, genre table de salon.

J'aimerais aussi qu'il soit bien lumineux et coloré comme tout...

Qu'on y serve plein de variétés de thé!! J'adore le thé et dans la majorité des cafés il y a juste du Lipton (soit citron, soit lait...)

Et puis, le sol, ce serait de larges lattes de parquet, voilà!!

Voilà comment serait le café de mes rêves...

moi aussi j'adore le thé, ......le prénom peut-être

tu peux rajouter dans ton café des étagères de livres et revues à feuilleté en savourat le thé

Dans ce goût là, une amie m'avait fait découvrir le Bédé Fuges un truc comme ca, à Bordeaux.

Tu pouvais acheter des bds, et y'avait tout une étagère de bd à lire pendant que tu papotais ou prenait le café/thé/autre. Bien sympa.

Le café de mes rêves serait celui où des notions pénibles comme le temps, l'espace, l'argent et le travail seraient abolies.

eeuuh ! un peu le même genre que dans friends canapé confortable, fauteil,
bar avec tabouret haut face à la fenêtre pour l'hiver, bon chaud dedans froid dehors(en voyant les passant )
tranquil pas trop de monde, sol en parquet a la fois très salon de thé UK mais en même temps plein de couleurs asser flachy
et comme valérie plein plein de thé et de café différent (je sourais jamais lequel choisir !)
plein de mangas, bd,nouvelle et surtout pas de magasie pepole et de journaux
Utopic

Le café de mes rêves existe, j'y vais à chaque fois que je monte à Paris, c'est le Café de Flore...

Trop bourgeois pour moi, le Flore.

Il y a toute la nomenklatura du régime c'est vrai, mais c'est "chez moi"... Les serveurs me considèrent comme un vrai écrivain et même le patron vient me dire bonjour comme si j'étais une star !

Ah.

Comme tous les exclus, j'ai de temps en temps soif d'un RMI de reconnaissance sociale. Chacun ses faiblesses...

Moi, en tant que joueur de tambour, ça fait belles lurettes que je regarde la richesse, le travail et la société de haut.

Je sais, je devrais y aller avec 50 kilos d'explosifs pour venger mes camarades emprisonnés ou réduits à la misère. Dans mon roman, le chapitre 5 raconte d'ailleurs un carnage à la Garden-Party de l'Elysée... Mais bon, on est terriblement humain. Le saint pèche 7 fois par jour !

Non, je pense qu'il faudrait débarquer au Flore avec un Coulommiers sur la tête. Histoire d'ulcérer un peu la gauche bécébégée et les fans de Sartre qui traînent là-bas pour le mythe. Les vraies révolutions ne se font plus à coup d'explosif. Trop archaïque.

Nous à "droite" nous n'avons pas trop l'expérience des révolutions. Notre truc, c'est plutôt les "contre-révolutions". Mais on ne demande qu'à apprendre...

Nous dans nos caveaux imaginaires, c'est à peine si on sait encore que la droite c'est là où il y a le pouce à gauche. Et on sait que les extrêmes se touchent, et que ça ne rime pas à grand-chose d'avoir des idées. Alors on rêve, stoïques. Notre seul crime c'est d'être somnambules.

C'est très cynique... et tellement vrai !

Cynique, je ne pense pas. Juste dégagé - autant que faire se peut - du monde, de ce qui fait le monde. C'est une gageure en vérité, une imposture presque. (J'aime à citer à ce propos cette phrase de Beckett: "Qu'on me demande l'impossible, je veux bien, que pourrait-on me demander d'autre." Au fond, c'est toujours l'impossible qui arrive, alors à quoi bon spéculer ou s'engager politiquement?) Je suis définitivement un de ces parias joueurs de tambour, exclus de la cité, de la polis, bref, de là où s'exerce la politique. Va savoir si je joue en te disant ça.

C'est un rôle utile.

Manquerait plus que ça.