L'ornithologie

Je pratique l'ornithologie depuis près de 8 ans. Les oiseaux que je préfère sont les rapaces. Mais le plus formidable, c'est de pouvoir allier l'observation des oiseaux à des voyeges dans des régions où la nature est sauvage et magnifique. Je pars dans deux semaines pour observer un coin de pays que je ne connais pas encore et qui me permettra d'explorer îles et oiseaux marins. Et peut-être quelques pygargues survolant le tout!

belle passion, je ne sais pas pour toi, mais pour moi il n'y a rien de tel que des vacances en pleine nature pour se ressourcer, j'ai d'ailleurs eu l'occasion de venir dans ton pays, et je dois dire qu'il y a vraiment de quoi faire côté nature.

puisque tu t'y connais en oiseaux est-ce que tu pourrais me dire quel est le nom de l'oiseau bleu qui est dans le post photographie dans la même partie que ce post, page 2, je l'ai prise à lassens volcanic et en france je n'ai pas trouvé de bouquins avec cet oiseau (si tu as une idée de ce que c'est se serait sympa).

Bonjour Squirrel,
L'oiseau en question est un geai de Steller.

merci, je me le note tout de suite

là ce n'est même pas novice que je suis ,c'est totalement inculte....

lol oui moi ça me fait trop penser au Vol des cigognes

Je n'aurais pas assez de patience pour ça moi je crois ... Je pourrais les observer 10 minutes mais après...

Lorsque j'ai commencé à observer les oiseaux, je me sentais moins vaillante qu'aujourd'hui. Parce que, le plus souvent, cela demande plusieurs heures d'attente, surtout dans le temps des migrations des rapaces. Il faut scruter le ciel avec les jumelles puis, si le ciel est bon :face: il faut tenter de retrouver l'oiseau avec le télescope afin de déterminer l'espèce. Parfois, selon la texture du ciel ou selon la position de l'oiseau par rapport à nous, c'est tout à fait impossible et les longues minutes mises à l'identification sont carrément perdues.

Parfois nous avons de beaux cadeaux, tout à fait inattendus. Un jour, nous observions dans une baie (canards, grands hérons, etc), lorsqu'un magnifique pygargue adulte est passé au-dessus de moi, si bas que j'ai pu voir ses pattes. cela compense pour toutes les heures d'attente.

en tous cas moi je sais vers qui je pourrais me retourner si je n'arrive pas à identifier un oiseau.... enfin si celà ne te dérange pas trop

j'ai plusieurs fois eu l'occasion d'aller observer des oiseaux dans des centres ornithologiques, ce qui est super c'est qu'il y a des cabanes amménagées afin de pouvoir observer les oiseaux sans les déranger, mais il faut quand même s'armer de patience pour voir certaines espèces (pour les canards par contre pas de problème)

sans être une dingue des oiseaux (moi c'est plutot les fleurs, insectes et surtout les araignées) j'aime bien les observer à l'occasion et tenter quelques prises de vue (mais c'est vraiment pas facile d'autant plus que je n'ai qu'un téléobjectif de 200 mm). Mes plus beaux souvenirs : un balbuzar en train de pécher, des albatros, un Kea et un pingouin baladant seul sur une plage.

Ma plus grande deception, ne pas avoir pu observer des macareux moines sur l'ile de runde (pourtant l'une des plus importantes colonies de norvège), l'acces pour les observer était bien trop escarpé et dangereux !

Dis-moi Squirrel, y a-t-il une raison particulière pour laquelle tu aimes les araignées? Ce n'est pas commun, je pense!!!

non rien de particulier.
C'est vrai que ce n'est pas très commun (mon conjoint en a peur, mais il compense, par contre son père fait une véritable phobie), personnellement je n'en ai jamais eu peur, il m'est parfois arrivé d'en faire monter une sur ma main pour la mettre hors de chez moi (bon je suis pas suicidaire, je ferais pas ça avec une veuve noire par exemple) et je trouve même qu'il y en a de très belles, en plus leurs toiles peuvent être magnifiques. Elles sont aussi plutot interessantes. Tout animal a sa place dans notre monde je devrais même dire son utilité et je trouve bien dommage que certains soient dénigrés pour une simple question esthétique, qui bien sur avec "l'imagerie" collective devient en quelque sorte une source de danger.(bon moi j'ai quand même peur des rats, mais bon j'irais pas leur faire du mal pour autant)

Squirrel,
Connais-tu la légende amérindienne à l'origine du capteur de rêves? cela a rapport aux araignées. Si cela t'intéresse, je peux te la raconter.

non je ne la connais pas, raconte raconte

Selon la tradition ojibwé (peuple algonquin qui, au Québec, vit plus particulièrement dans la région de l'Abitibi) une grand-mère trouva un soir une araignée sous la tente. Elle s'apprêtait à la tuer lorsque l'araignée lui dit: "Si tu me laisses la vie sauve et que tu me remets dehors à l'aube, je protégerai toute ta famille en tenant les cauchemars loin de vous".
Ainsi fut fait et ainsi naquirent les capteurs de rêves:
ce sont des cercles dans lesquels les Amérindiens tressent l'équivalent d'une toile d'araignée (avec de la babiche, lanières de cuir animal), laissant un trou au milieu afin que les bons rêves continuent leur chemin. La toile d'araignée retient captifs tous les mauvais rêves qui se désintègrent lorsque pris au piège.
Le capteur sert beaucoup aux enfants.
C'est aussi devenu une pièce maîtresse de l'art amérindien. On y adjoint des crânes d'animaux, des pierres, des os.

J'ai essayé de joindre des photos mais cela ne fonctionne pas. Par contre, en utilisant un moteur de recherche, vous pourrez voir à quoi cela ressemble.
:lol:

Je trouve ça super joli

merci pour l'histoire, j'en ai vu pas mal chez les navajo aux usa mais je ne connaissait pas cette histoire. Je crois que dans certaines régions italiennes l'araignée est le symbole de la maison, mais je n'en sais pas plus

Je connais l'histoire de la danse "tarentelle" parce que je l'ai intégrée à l'un de mes cours.
Dans les villages pauvres du sud de l'Italie, il arrive que les gens se fassent piquer par des tarentules. Certains en meurent, la plupart passent par de longs moments de fièvre et de délire. Selon la légende, ceux qui s'en sont sortis reproduisent annuellement la danse de l'araignée, appelée tarentelle, qui vise d'abord à se défaire de tous les problèmes de l'année (manque de travail, pauvreté, maladies) et à redonner de l'espoir à l'ensemble de la communauté. Les personnes âgées, surtout les femmes, seraient désignées comme porteuses de la danse.
:bigsmurf:

Cet exemple de la tarentelle est cité dans certaines études psychologiques parce que l'effet de la danse serait de l'ordre de la catharsis.

Dans son roman Le soleil des Scorta, Laurent Gaudé mentionne cette danse et toute la transe qui accompagne les danseurs et ceux à qui la tarentelle est destinée. C'est un autre beau passage de ce magnifique roman.

Les éditions Harmonia Mundi ont édité un disque de Tarentelle ("Tarentule-Tarentelle" (1977), par l'Atrium Musicae de Madrid, dirigé par G. Paniagua, HMC 90379).
D'après le livret qui accompagne le disque, l'attribution du mal (appelé Tarentisme) à la piqûre de l'araignée n'a pas de fondement scientifique (il semblerait d'ailleurs que le Tarentisme n'existe plus aujourd'hui).

Le texte du livret contient la description suivante :
"Souvent, il suffisait qu'une personne jeune (jamais un enfant) s'élance dans la rue en criant et sautant pendant la sieste ou les premières heures de la nuit pour que pour qu'on reconnaisse le Tarentisme et qu'elle fût aussitôt rejointe par les vétérans qui sentaient renaître en eux le besoin de danser de façon effrénée sur un rythme donné par quelques musiciens que les voisins devaient trouver de toute urgence, vu que la peur de la mort possible des malades sans la musique était bien enracinée dans les esprits."

Curieusement, on a observé des épidémies de Tarentisme : "A Aix-La-Chapelle au XIVème siècle se produisirent d'énormes manifestations de danse maniaque à laquelle participèrent des centaines d'hommes et de femmes. L'épidémie se propagea à Cologne, Metz et beaucoup d'autres villes d'Allemagne, de telle sorte que l'église dut trouver un remède par des exorcismes publics".

L'auteur du livret attribue la cause de ce mal à des "phénomènes de névrose collective de révolte avec des réactions hystériques contre la répression de la libido".
Une autre hypothèse, qui n'est pas forcément contradictoire avec la précédente, attribue ces épidémies à la contamination du pain par l'ergot de sègle (ergot à partir duquel il me semble que l'on a fabriqué le LSD). Il existe un roman intitulé "La neige de Saint Pierre" de Leo Perutz (paru je crois dans les années 30) qui prend cette hypothèse comme point de départ de son intrigue (un aristocrate fou prétend rétablir la foi chrétienne en Europe en introduisant à grande échelle et à l'insu des populations de l'ergot de seigle dans le pain).