4 ème de couverture:
Simple soldat affecté a la garde et a l'entretien au cimetière de Guetis après avoir suivi l'école des officiers, Jamère souffre de ne pouvoir concilier ses deux natures, son obésité lui valant toujours moqueries et dédain. Le mépris tourne à la méfiance lorsque disparaît une prostituée qu'il a fréquentée. [blabla]... Dans ce cinquième volume du Soldat chamane, Robin Hobb fait monter la tension qui déchire son héros : plus touchant que jamais, Jamère pourra-t-il trouver un jour son équilibre intime et atteindre à l'harmonie de son être ?
Je ne vois pas comment être déçu par un volume quand on a apprécié les précédents, du moins ça marche comme ça avec Hobb: on est comme sur des rails et même si le paysage est parfois répétitif, ça roule bien...Bon laissons tomber cette histoire de train, métaphore sans doute inspirée par le Concile de fer . Nevare est gros, négligé et mou du bulbe, mais je l'aime bien. J'ai beau lire ce cycle avec la distance d'un habitué des "trucs" de l'auteur, les aventures humaines - et surtout la position unique du héros, isolé entre deux peuples - me captivent, et le charme pourrait bien continuer jusqu'à la fin si Hobb le veut.
C'est un peu la magie de cette femme. On sait souvent ce qui va se passer quelques pages ou chapitres à l'avance, le style ne casse pas des briques, enfin des arbres, et sous-exploite insolemment de nombreuses scènes, mais j'en redemande. Rien d'exagéré ou d'inconsistant dès lors qu'on s'imagine cet univers comme réel et non comme une fiction démontable en un tournemain ("pourquoi que Jamère il utilise aps sa magie pour faire obéir les gens comme il veut dès le départ ? etc). L'injustice que subit Nevare est bien troussée et le dernier chapitre ne m'a pas déçu.
Sam 7 Mar - 23:12:06
