Roland Barthes oui, mais du concentré de tomates, non.

Voilà un bouquin pour quiconque veut du concentré de Barthes. Le meilleur, c'est que ce concentré, contrairement au concentré de tomates que l'on trouve en supermarché - mais qu'est-ce que tu dis Gunthar? -, le meilleur, c'est que ce concentré est lisible, et très bon. De jolies photos à l'intérieur aussi.

L'ouvrage est constitué de différentes rubriques, répertoriées dans un index à la fin. Rien à voir avec de la bouillie de tomate donc. Chaque rubrique est comme un petit billet que le grand monsieur aurait laissé au coin d'une table. Ces notes sont vraiment éclairantes, comme autant de fusées traçantes dans le ciel de mon univers critique (merde alors, quel style ampoulé-dégueulasse employé-je!).

Pour celles et ceux qui aiment papillonner sur les bons plants de tomates du jardin, Roland Barthes par Roland Barthes, aux éditions du Seuil, collection Ecrivains de toujours.

Que penses tu de son utilisation scolaire - genre etudiante de capes....

Il peut tout à fait aider. Le tout c'est de le faire sien. Ce n'est pas toujours facile de s'approprier Barthes. Mais ce petit livre magistral nous le montre vraiment en tant que personnage écrivant, et pas seulement en tant que crrritique. Ce bouquin donne des clés, pas de doute. A donné à Gunthar vraiment envie de relire Le Degré Zéro, Mythologies, S/Z et tous ses classiques.

Gunthar a l'impression qu'il est un peu passé de mode le Roland: Gunthar le snobinard aurait donc envie de dire Ouf! (mais ce serait stupide de sa part, alors c'est moi qui le dis, ça n'engage que moi, ouf! donc (il est de ces livres qu'il est de bon ton de lire. Ils correspondent à l'air du temps. C'est aussi ça la mode, le marché mercacatique, et ça marche d'autant mieux dans les domaines "intellectuel", normalien, estudiantin-à-la-con ou kulturel façon Campus, bobo ou gauchecaviar. C'est triste quelquefois le bouche à oreille. Enfin, tout dépend des bouches et des oreilles. Préférons-lui le bouche à bouche, soit dit entre charenthèses)) On lui préfère aujourd'hui, au jour d'aujourd'hui, me semble-t-il un Derrida - récente postérité posthume oblige... M'enfin, c'est juste une impression. Celle de Gunthar. Et il espère bien que son avis n'est significatif de rien ni de personne - à peine de moi-même pour tout dire.

maintenant je comprends ta signature.