Présentation d'Enzo

Mon cauchemar est déjà au pouvoir et voter ne sert à rien, nos hommes politiques sont des pantins, de la LCR au FN.

Bonjour Enzo. Bienvenue sur le forum
J'ai bien hâte de voir comment tu rendras compte de tes idées. Cela m'intéresse vraiment.

https://unlivre.forumactif.com/viewtopic.forum?p=1#1


.......ok ,pour être plus ou moins souple tant que personne ne se dit dérangé par tes propos.....


ah oui!
bienvenue ici!
4000 livres ,tu as de quoi nous parler!
caroline

Sheerys a écrit:

Pareil que vous !

Mais moi aussi j'attends qu'Enzo développe un peu plus ses idéaux.
Ta vision des choses me semble quand-même fort pessimiste

pessimiste ou trop réaliste et donc effrayante ? Pourquoi ne pas se complaire devant ce qui nous semble être, plutôt que de s'user à defaire le paraître ?

J'opte pour la seconde solution, trop réaliste et donc effrayante .. Je n'ai pas encore bien suivi ni cerné les "convictions" de Enzo, mais celle ci est la mienne .. On nous mene en bateau depuis des siècles, et ça marche, il flotte plus ou moins bien avec, quelques fois, quelques petits vagues qui ne risquent pas encore de faire de tempête ...

Citation :

je ne suis pas trop d'accord avec toi là car le fait de ne pas voter ne peux que te plonger dans un système ou tu subis les choix des autres, si tu veux faire changer ça il faut au contraire donner ton avis, nos ancetres se sont battus pour pouvoir s'exprimer et ne pas subir ce qu'on leurs imposait, nous on a le choix et la biberté de choix.

Le vote ne changera rien , pour moi, peu importe qui se trouve au pouvoir, la seule chose qui les régit c'est justement cette soif de gouverner les autres, le peuple, ils s'en moquent... Et puis, il ne faut pas croire, le peuple s'y complait aussi ( pas tous heureusement mais plus de 85 % , , un gouvernement au dessus de nos têtes, comme c'est agréable, puisque nous ne sommes pas capables de nous gouverner nous même, le peuple dans sa majorité a besoin d'une autorité transcendante ( là, je ne pense pas qu'a la politique, mais je préfère me taire pour ne pas remettre trop de convictoins à la fois en cause)

Citation :

Mais quand on voit certains partis et ce qu'ils pourraient apporter ça fait peur et la je refuse de bruler ma carte d'electeur pour ne pas laisser ces gens la un jour acceder au pouvoir.

Et oui, certains se détachent tout de même du lot ( pas de manière glorifiante), et je comprends ta réaction c'est pour quoi je ne dirai pas qu'il ne faut pas voter, je dis juste que cela ne sert dans le fond à rien ... Là, suivez ma pensée ...












euh, sinon, sois le bienvenue !

Merci de vos bonjours. La lecture des textes que je mets là en dis plus sur mes idées.

Gunthar a écrit:

Du reste, je viens de lire l'extrait ci-publié de ton roman et il n'y a rien qui, à mon sens, soit tout à fait rédhibitoire. Au contraire. J'imagine que le chapitre qu'on peut lire sur ce forum est parmi les plus tendres de ton roman. Ton écriture y semble - peut-être me gouré-je - comme "retenue"; tu portes des coups au visage certes, mais avec des gants de boxe - une barre à mine conviendrait mieux me semble-t-il.

Gunthar s'en veut d'avoir été aussi naïf.

Gunthar va devoir s'expliquer car Enzo patauge dans la semoule devant cette sybilline remarque.

Une grave erreur d'appréciation de ma part. Le style de Tradiland avait quelque chose d'étrangement retenu, ai-je trouvé. Cela aurait dû me faire tiquer. Que j'ai été bête. Un texte potentiellement violent. De la rage tout aussi désespérée que désespérante. Au final, ma barre à mine a quelque chose de déplacé.

Mais bon sang, qu'est-ce qui pousse un homme à écrire autant?! ai-je pensé. 80 chapitres d'une inquiétante utopie, ce n'est pas rien. Et puis mettre son texte ainsi en avant, tout juste après s'être présenté, c'était assez étrange. Puis, deuxième question : pourquoi publier ici? N'y a-t-il pas d'autres forums où être lu?

Bien sûr que si.

Quelqu'un un jour a dit que le but d'une satire est sa propre disparition. En effet, une satire ayant atteint son but n'a plus lieu d'être. Autrement dit, une fois que les vitupérations ont abouti, une fois que la cible de la vindicte est réduite à néant, le satiriste ferme son claquemerde et danse la Carmagnole* sur les restes fumants du monde qu'avec style et justesse il a su dénoncer. Mais il est rare qu'une satire aboutisse. C'est heureux d'ailleurs; le pauvre Doyen Swift n'a pas encore entamé le moindre pas de danse, bien que style et justesse qualifient sa prose.

Or Tradiland n'a pas la force d'une satire. Ce texte est au genre satirique ce que le Canada Dry est à la bière. Il n'enivre pas, mais fait roter.

Tradiland est un texte qui s'affirme, qui ne fait que s'affirmer, et au final nulle place ne semble laissée au doute. C'est une satire qui ne se donne pas les moyens d'être satirique. Tout juste est-elle incisive (elle ne montre en somme que les dents de devant).

Si les clichés ne s'empilaient pas bêtement comme des oiseaux morts, le texte aurait peut-être une manière de style, il serait efficace et mordant. Mais la plume d'Enzo hélas s'empoisse lamentablement dans l'encrier d'une tradition certaine. C'est un avantage sans doute : ainsi, le lecteur n'est pas surpris, on peut lui raconter tout ce que l'on veut et il nous sera comme acquis. Bref, une écriture qui n'ose peut-être pas assez à mon sens.

Si je prends la peine de m'expliquer, c'est par honnêteté intellectuelle vis-à-vis des autres membres du forum - toi y compris Enzo. Ma récente prise de position en réponse à tes propos, qui sont ce qu'ils sont, demandait que je relise les extraits de ton livre. C'est chose faite et je me suis exprimé comme j'ai pu, en ne prenant en compte que l'aspect "littéraire" ou Canada Dry de ton texte. Son contenu idéologique quant à lui me dépasse, et le peu que j'en comprends ne me dit rien, ne correspond pas à ma vision du monde.

Je me suis lourdement et très naïvement gouré à ma première lecture. J'ai très honte. Et si je pouvais reprendre mes paquets de dynamite, ce serait sympa de ta part. Merci.






* A la réflexion, je doute que cette danse convienne à Enzo.